Le manque de commerces de proximité est un problème souvent pointé du doigt par nos concitoyennes et concitoyens rocassiers. Que peut faire la commune pour redynamiser l'activité commerçante nécessaire à la vie quotidienne des rocassiers ?

Devons nous signaler une personne de tout àge en situation précaire:sans logement, sans ressources... comment et à qui signaler

Et comment pourrait-on mieux y répondre ?

Qu'il s'agisse de besoins alimentaires, vestimentaires, matériels, d’hébergement, d’accompagnement psychologique, d’aide administrative, ou autre, la fraternité et la solidarité doivent rester des pilliers de la vie en commun, pour que toutes et tous puissent vivre dignement.

Peut-on améliorer la place de la solidarité à La Roque, et de quelle(s) façon(s) ?

Le village ne dispose aujourd'hui que d'une seule banque, et d'un seul distributeur de billets. Est-ce vraiment suffisant ?

La Roque héberge autour de 5500 habitants, plusieurs établissements médico-sociaux, maisons de retraites, établissements d'urgence et d'hébergement temporaire, etc. Une grande partie des rocassiers ne dispose pas de voiture, ou de moyen de se déplacer facilement jusqu'au distributeur le plus proche lorsque celui de La Roque est vide, ce qui arrive souvent !

Nous avons besoin d'un autre établissement bancaire, et d'un autre distributeur.

Combien de logements à La Roque sont des bouilloires thermiques ? Combien de familles ont dû dormir dans des chambres à 30°C et plus cet été ? Utilisez cet espace pour partager votre expérience.

Les canicules sont de plus en plus fréquentes, de plus en plus nombreuses, et de plus en plus chaudes. Et la science nous dit que ça n'est que le début, et que ça ne fera qu'empirer dans les années à venir. Le gouvernement lui-même nous demande de nous préparer à connaître des +50°C d'ici la fin du siècle ! Si les logements atteignent 31 ou 32°C quand il fait +39°C dehors, à combien seront-ils lorsque il fera +50°C ?

Il faut agir dès maintenant : diagnostiquer, évaluer et planifier les actions qui s'imposent, pour lutter contre ces bouilloires. Parce que tout le monde a le droit de vivre dans un logement décent.

L’EAU à La Roque d’Anthéron comme ailleurs, recouvre de nombreuses problématiques : écologique, sanitaire, d’accessibilité pérennité; l’Eau EST UN  BESOIN VITAL que ce soit au niveau Agricole ou Individuel,

Cela implique un juste accès à : une Eau saine, une Eau justement répartie , une Eau accessible à tous pour les besoins essentiels et Agricoles une Eau à un coût supportable pour chacun une Eau dont la pérennité d’accès doit être anticipée du fait du réchauffement climatique

Cela nécessite une réflexion globale sur la gestion de l’eau au Niveau Local, que ce soit l’Eau Agricole ou l’Eau Potable, en s’appuyant sur les besoins, souhaits  et réflexions des habitants de La Roque d’Anthéron .

Il est parfois compliqué pour des rocassier.es qui ne sont pas motorisés, ou qui ont des difficultés à se déplacer, de faire leurs courses à la Fénière alors qu'ils vivent au Trou de Magnan, ou à la Brémone.

Inversement, les commerces sur La Roque ont parfois des difficultés à se maintenir par manque de clientèle et par manque de passage.

Peut-être pourrait-on réfléchir à inverser le problème : si tu viens pas à Lagardère, c'est Lagardère qui viendra à toi ! Une réponse ne viendrait-elle pas de commerces itinérants ?

Un camion de boulangerie, qui klaxonne quand il arrive. Une fourgonette d'épicerie. un marchand de journaux. Ou pourquoi pas une buvette itinérante !

Pour leur faciliter la vie, il faudrait à ces commerces d'un autre genre un lieu où ils puissent s'approvisionner, charger et décharger, se poser pour passer leurs commandes, faire leur comptabilité. On doit pouvoir concevoir une sorte de lieu partagé. Un peu comme ça on voit des bureaux partagés dans les grandes villes. Mais peut-être, dans ce cas, avec une partie entrepôt, qui pourrait être louée, par exemple. Nos zones artisanales doivent pouvoir accueillir un lieu comme ça.

On pourrait également adapter l'urbanisme, pour créer des zones de placement à quelques endroits stratégiques.

Bien sûr, il faudrait réfléchir également à d'éventuelles incitations financières pour l'aide à l'installation, ou éventuellement le maintien de ces commerces d'un nouveau type.

Que ce soit pour aller travailler sur La Roque ou hors de La Roque, pour faire ses courses, pour s'engager dans des activités sportives, culturelles et associatives après l'école ou le travail, pour sortir le soir, etc., les transports en commun sont indispensables pour maintenir La Roque d'Anthéron active, et reliée au tissu d'activités locales et extra-locales. En bref, pour que notre village fasse partie intégrante d'un réseau social, économique, culturel, sportif, de la vie réelle.

Mais les transports en commun sont plus que ça encore. Ils sont indispensables également pour adapter en douceur nos modes de vie, et s'engager dans la transition écologique et sociale dont nous avons tant besoin, dès maintenant, pour ne pas épuiser notre environnement et être contraints à des changements bien pires encore.

Aujourd'hui, les transports en commun dont dispose La Roque sont-ils adaptés à nos besoins ? Sont-ils adaptés aux nouveaux besoins de la transition écologique et sociale ? Quels sont ces besoins, et sont-ils correctement satisfaits ? Peut-on faire mieux ?

Quels sont les métiers qu'il faudrait faire venir à La Roque pour que les rocassiers puissent travailler près de chez eux ?

• Quels domaines professionnels ? Menuiserie ? Métallurgie ? Électricité ? Bâtiment ? Éducation ? Informatique ? Paysagisme ? Agriculture ? etc.
• Quels niveaux de compétences ? Ouvrier.ers ? Technicien.nes ? Technicien.nes supérieur.es ? Ingénieur.es ? etc.

Utilisez ce site pour nous dire vos demandes, vos besoins d'emploi !

Face aux crises climatique et environnementale, une chose est sûre : des changements de modes de vie s'imposent. On peut les attendre, et les subir dans l'urgence, ou on peut se préparer dès maintenant.

Nos modes de vie actuels sont adaptés à un monde stable. Un monde qu'on peut prévoir, et anticiper. Ce que font les crises climatique et environnementale en cours, c'est annoncer les contours d'un monde instable, et imprévisible. Un monde qu'on ne peut plus prévoir, et anticiper comme avant. Un peu comme un voilier : quand l'environnement est stable, que la mer et le temps sont calmes, et donc prévisibles, on peut foncer toutes voiles dehors, en s'appuyant sur l'environnement, et en faisant confiance aux éléments. Mais quand la mer se déchaîne, que la tempête se lève, et que l'environnement devient instable, et imprévisible, il faut savoir s'adapter, réduire la voilure, se laisser porter. Et savoir gouverner avec les éléments pour ne pas se faire engloutir et sombrer.

Aujourd'hui, nous devons préparer la commune à cette instabilité qui s'annonce. Parce que mieux vaut prévenir que guérir. Et parce que nous avons encore une petite fenêtre d'oppportunité, de quelques années nous disent les scientifiques, mais qui se referme déjà. Donc n'attendons pas.

Nous devons nous préparer ensemble, calmement, sereinement. Pour trouver dès maintenant des solutions humaines, sociales, équitables, et écoresponsables. Des solutions qui protègent tout le monde, qui protègent chacunes et chacuns d'entre nous, et qui protègent notre environnement commun. La transition écologique commence dès maintenant, et elle nous concerne toutes et tous. À nous de nous en saisir.

Alors que faire ? Comment nous préparer ? Quel rôle peut, et doit, jouer la commune ?

• Quels sont les risques ?
• Quels sont les besoins face à ces risques ? Faut-il adapter les structures communales, par exemple pour anticiper des besoins d'accueil d'urgence ?
• Quelles sont les ressources critiques, et quelle gestion doit en avoir la commune ?
• Quelle est l'empreinte environnementale des projets mis en oeuvre par la commune : équivalent carbone, eau ?
• Quelles règles faut-il se fixer, notamment en matière d'empreinte environnementale des projets communaux, pour que la commune ne prenne pas plus à l'environnement que ce qu'il est capable de renouveler sur la même période de temps ?
• Quels sont les besoins de stockage de ressources ? Comment les assurer ? Comment gérer ces stocks ?
• Quelles priorités d'actions, avec quels moyens ?

Etc.

Autant de questions, et plus, sur lesquelles nous devons nous pencher sans attendre. Des questions transverses, qui doivent s'inviter à tous les niveaux de la vie communale. Pour repenser ensemble nos modes de vie face aux crises qui arrivent.

L'activité commerciale ne sert pas seulement à faire vivre un.e commerçant.e : elle est également un moyen primordial pour faire vivre une commune et ses habitants, et les accompagner dans leur quotidien.

Mais quels sont les besoins des rocassiers, exactement ?

Quincaillerie-drogueries, bars, épiceries, poste, relais-livraison de commerce en ligne, banques, presses, librairies, boutiques informatiques (matériel, reconditionnement, services, etc.), boulangeries, boutiques vestimentaires, ateliers de réparation collaboratifs, terrains de sport, etc.

Et pour quelles bourses ?

Si une Municipalité ne peut pas tout en matière commerciale, elle peut mener des politiques pour inciter à l'installation, démarcher certains secteurs d'activité, etc.

Il s'agit de partir des besoins pour décider quelles activités commerciales doivent être encouragées, attirées, protégées, etc.

L'urgence face aux crises climatiques et environnementales nous obligent à repenser nos modes de vies, pour les adapter à un monde instable, imprévisible. Nous avons trop demandé à la planète, et nous devons apprendre à mieux gérer nos ressources.

Réparer, recycler, rénover, reconditionner, sont autant de façons de mieux maîtriser notre consommation de ressources. Le succès de la ressourcerie rocassière "Les milles et une vies" montre que les rocassiers sont sensibles à cette façon de consommer en limitant le gaspillage. Cette expérience doit pouvoir être étendue, et généralisée. Pour ça, il faudrait créer des structures spécialisées dans des ressources particulières (matériaux du bâtiment, quincaillerie, vestimentaire, électronique, informatique, etc.), ateliers de réparation, ateliers de reconditionnement, boutiques de remise en circulation après reconditionnement, collecte et valorisation du compost, etc. Les possibilités sont nombreuses.

Quelles activités culturelles et sportives  souhaitons nous maintenir , développer , ajouter à la Roque d'Anthéron ?

• Pour initier la discussion , quelques idées et infos à préciser , développer , voir critiquer:

 Au niveau national ces dernières semaines, les annonces de coupes budgétaires à la Culture tombent comme un couperet, sans concertation, sans débat

Quelques chiffres :

-Région Pays de la Loire : -73 % du budget culturel, -93 % pour l’égalité femmes-hommes, -75 % pour le sport. -Département de l’Hérault : suppression totale des subventions culturelles sur décision du Conseil départemental. - L’Opéra de Toulon a dû licencier du jour au lendemain la totalité de son chœur fixe (21 artistes).

À travers ces décisions, ce ne sont pas seulement des emplois qui disparaissent. Ce sont des lieux de création, d’échange, d’émancipation qui se meurent. Est-ce qu'affaiblir la culture ce n'est pas affaiblir la démocratie? 1️⃣ Ne pas soutenir la culture, le sport , l'éducation populaire , c’est empêcher l’émancipation La culture, ce n’est pas un loisir. C’est un outil de transmission, de pensée critique et d’éducation. Soutenir son financement et son développement n'est-ce pas  favoriser l'ouverture d'esprit et le bien-vivre ensemble des citoyens? 2️⃣ Un village sans animations culturelles et sportives, c’est un village sans âme Comment protéger notre patrimoine, ses créations, son savoir-faire artistique,ses activités sportives , éducatives extra-scolaires ? 3️⃣ La culture,le sport , l'éducation populaire ce n’est pas une dépense, c’est un investissement sur le futur Chaque euro investi génère de la richesse,des emplois, du tourisme, de l’attractivité économique. Comment poursuivre et améliorer cela dans notre village?